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Accompagner à Etre

Pour que la fleur s'ouvre d'elle-même quand elle l'aura décidé!

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S'appuyer sur deux ou trois bases:

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Intervenir le moins possible:

                        Comme disent les Bourguignons "Plus on travaille la terre, moins elle est fertile" idem pour nous.

Tout besoin d'intervenir est une intrusion de l'être.

donc ... laisser la personne trouver son propre chemin, éviter la moindre projection.

Un minimum d'intervention sauf être l'écho des questions que se pose la personne.

Juste 'Etre là' pour la personne, si et quand elle a besoin. Pas plus. Après c'est de la prise de pouvoir.

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Stopper l'égo:

                       Dès que la personne essaie de prendre le pouvoir,

lui indiquer dans son propre langage que c'est inacceptable du point de vue de la vie.

Prendre connaissance de l'identification et du fonctionnement de l'égo dans notre rubrique 'Ciel mon égo'

Par expérience une personne qui a un langage agressif n'entend parfois pas le petite voix qui murmure. Faire avec 'ce qu'on est' pour donner une réponse forte quand la limite est franchie.

Une de mes amies d'enfance a travaillé comme médecin dans un centre psychiatrique pour adolescents.

Elle me disait que ces ados savaient que la limite à ne pas dépasser était de porter atteinte à son intégrité corporelle ou à celle des autres et que cette limite franchie c'était la camisole de force et l'isolement.

Cela illustre bien ce que j'ai vécu aussi comme maman: être implacable avec l'égo qui tentera par tous les moyens de prendre le pouvoir, d'autant plus que le corps de souffrance est grand.

Cela peut passer par l'intensification des souffrances pour un moment, c'est là qu'il ne faut pas lâcher (et qu'on voit son propre calme intérieur).

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Rester implacable avec l'égo:

                        Après l'orage le ciel est plus pur. Lorsque le corps de souffrance et l'égo qui le protège se déchaine, on peut assister/vivre des scènes dites violentes. C'est le moment de ne pas lâcher. L'égo reviendra toujours à la charge en tant que entité obscure qui se nourrit de l'être jusqu'à qu'il tombe.

Après c'est comme si la personne sortait d'une grande bataille, elle est souvent épuisée, c'est le moment d'être bienveillant (en restant vigilant) pour la vraie nature qui s'éveille. Bienveillant mais pas intrusif. Laisser le temps et la vie faire son oeuvre. Juste être là. 

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Déstructurer après chaque conflit ou réussite:

Poser l'intention et le faire quand tout le monde est ok. sans lâcher sur le fait que c'est fondamental.

La fuite ou les stratégies d'évitement son aussi une émanation de l'égo, qui n'a pas du tout envie de faire se regarder dans le miroir! C'est un des pièges de la vie moderne: on a pas le temps de prendre CE temps.

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Proposer des outils de recherche de vérité et de croissance personnelle:

Lorsque le corps de souffrance est important, la personne a besoin de s'accrocher au positif.

C'est le moment d'être créatif pour accompagner la personne vers sa propre lumière, trouver le bon dosage et le bon rythme pour l'aider à retrouver son propre chemin. cela peut passer par de grands moments de 'ne rien faire' ... en fait l'être travaille en profondeur ...  voir nos propositions dans notre rubrique 'Je suis la vie'.

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Accompagner à être c'est prouver l'équilibre entre:

éviter que la personne ne retombe dans les pièges de l'égo,

laisser la personne trouver son propre chemin, à SON rythme.

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