J'ai eu en lisant cette citation, la compréhension du syndrome de Stockholm: quand la victime aime son bourreau.

Le bourreau montre à la victime une partie de son âme qui a besoin d'être réparée, complétée.

La souffrance est là. Mais la victime semble parfois enchainée dans cette relation. Pour en observer toutes les facettes jusqu'à décider que cela devait s'arrêter?

Et c'est le paradoxe nécessaire, pas entendable de prime abord.

Du point de vue de l'égo qui va juger, critiquer, condamner.

Et c'est l'histoire sans fin. la symphonie des âmes de Grégory Motombo.

​

L'histoire sans fin jusqu'à qu'on comprenne le jeu des miroirs et qu'on inverse le sens du cercle:

L'autre n'est plus le méchant, l'autre est celui qui me montre une partie de moi à explorer et réparer.

Je suis l'heureux(e) propriétaire de mes émotions, elles me montrent 'où j'en suis' à l'Intérieur.

On peut donc raisonnablement décider de ressentir de la GRATITUDE pour son bourreau (actions courtes ou sur la durée) et de la GRATITUDE pour ses émotions quelles qu'elles soient.

​

On peut alors commencer à vivre ses interactions douloureuses en conscience.

​

1- En vivant complètement ses émotions, pour ne pas qu'elles vous empoisonnent le corps.

Le seul impératif est de ne pas agresser l'autre verbalement ou physiquement.

C'est la première grande marche à monter quand on a une grosse blessure initiale. C'est comme si quelqu'un mettait le doigt sur une blessure physique, la première réaction est de repousser violemment la main de l'autre.

Là est la première transmutation: celle de se retirer sans agresser l'autre.

Sortez vous calmer dehors, si possible dans la nature, un câlin à un arbre, si non allez aux toilettes vous isoler.

Si c'est rapide vous pouvez revenir dans la relation, s'il vous faut plus de temps accordez-vous le temps nécessaire pour revenir à une certaine tranquillité, dans l'intention de venir clarifier si l'autre personne est ok, quand ce sera le moment pour les deux.

 

Du point de vue émotionnel (émanation de l'égo) c'est dur. Et la conscience naissante que c'est une opportunité de régler une part d'ombre de votre âme. GRATITUDE pour la Vie, c'est une chance!

​

Se laisser aller complètement, comme de l'eau qui se fait flaque.

Comme de l'eau stagnante dans une marre, alors que tout semble mort, une nouvelle vie renait.

C'est une déstructuration complète de votre être, puis une restructuration, vous devenez une autre personne, plus proche de votre être, c'est à dire qui vous êtes en essence.

Vous devenez la créature ET le créateur.

​

Tout lâcher et commencer à s'observer.

Et dialoguer à l'Intérieur: qu'est-ce que je ressens, est-ce que ça me ramène à d'autres expériences conscientes.

Voir notre rubrique 'Je suis la Vie'

​

2- En s'observant 'vue d'en haut', comme vous le feriez de quelqu'un d'autre.

Sans vous juger, en analysant la scène et réfléchissant à ce que cela peut toucher chez l'un et chez l'autre.

Vous pouvez raconter l'interaction et la commenter, cela vous fera prendre de la distance et de la hauteur.

​

3- Enfin en vous mettant à la place de l'autre. Ce qui ne veut pas dire de lâcher votre position si elle vous semble juste. Cela veut dire de changer de point de vue, comme si vous vouliez rentrer dans l'univers de l'autre, et si la personne est ok pour raconter ce qu'elle a ressenti, ce qui n'est pas juste pour elle, faire le chemin d'écouter avec le coeur, même avec une opposition totale à priori.

En aucun cas cela veut dire d'accepter une action inacceptable du point de vue de la Vie.

​

Tout le monde a besoin de se sentir compris.

Faites le premier pas de dire ce que vous ressentez, cela ouvrira la porte.

Sans forcer si l'autre ne veut pas le faire. C'est son choix, la porte est ouverte de votre côté.

​

Ainsi toute interaction est un dialogue ou un choc de deux vérités.

​

Avec cette autre façon de voir et de vivre la scène, vous avez l'opportunité de faire le chemin vers la complétude de votre être. La GRATITUDE est partout: l'évènement qui est une chance, la vie qui vous l'amène, l'autre qui est aussi acteur et miroir, gratitude pour vous qui faite le chemin de grandir.

​

Et même si le 'problème' n'est pas réglé dans l'instant, vous pouvez aussi avoir de la gratitude pour le moment futur où vous allez vous rejoindre parce que ce sera le moment pour vous deux.

​

​

Tout ce processus amène à la paix intérieure et le coeur magnétique se remet en route.

vous redevenez apte à diffuser de l'amour, c'est à dire vous connecter à l'énergie de l''unis vers'.

​

​

Pour finir un peu de douceur, bien sûr on peut heureusement se rencontrer directement et c'est la qualité première de l'enseignant ou de l'accompagnant à Etre, qui va juste être là quand l'"élève' a besoin.

Une des choses les plus importante est de juste répondre à la demande et surtout ne pas en dire plus!

Ce serait votre propre besoin de reconnaissance qui s'exprimerait et au lieu de susciter l'amour, cela susciterait la colère, parce que de fait vous auriez 'volé' le chemin de l'autre.

On le remarque très bien lorsqu'on assiste à une interaction du type victime-bourreau et qu'on intervient sans que la victime le demande (sauf en ça de danger de mort), elle peut alors et contre toute attente être très en colère!

​

En ce sens, en tout conflit, faire la moitié du chemin (Mutombo l'exprime aussi, l'égo doit faire un pas). Si vous faites 100% du chemin pour revenir vers l'autre (parce que vous ne supportez pas d'être en conflit: dialogue intérieur à faire) alors la résolution du conflit n'est pas équilibrée et se représentera. Vous pouvez en apparence avoir été gentil (et votre égo adore l'image que vous avez de vous-même) mais cela ne sert pas l'âme de l'autre. Vous aurez même renforcé l'égo de l'autre qui pourra se sentir surpuissant d'avoir gagné.

A tout moment tout doit être JUSTE.

Ce qui veut dire que c'est souvent un processus, lorsque les blessures sont profondes, et c'est là qu'intervient la force de l'alignement à la Vie, cette petite boussole qu'on a tous, le 'c'est pas juste' de Snoopy ou Titeuf.

Si on cède à la facilité, on alimente la distorsion. 

Prendre exemple sur la Nature. Qui est à la fois rude et bienveillante. 

​